Maïa Ricaud

   En 2010, Maïa Ricaud crée son     premier spectacle Rouge et prend comme nom de compagnie Les Chiennes Nationales.  Entre chaîne Nationale et Scène Nationale, ce nom est un lapsus, l’emploi involontaire d’un nom qui amène à rire, à réagir ou à s’offusquer… C’est la fonction du théâtre et la rue sera son terrain de jeu. Et c’est ainsi que fût fondée Les Chiennes Nationales.

  Depuis, elle invite au gré des créations, comédien·nes, dramaturges, plasticien·nes à collaborer avec elle autour d’une œuvre littéraire (Matin brun de Franck Pavloff, La vie devant soi de Romain Gary, Le livre de l’intranquillité de Fernando Pessoa, Ce que la vie signifie pour moi de Jack London) ou encore d’une thématique (l’adolescence pour Rouge, l’amour pour Apostrophe(s)) en écrivant et en créant des formes singulières pour l’espace public avec la littérature comme matière première.

En parallèle, elle ne cesse de nourrir son travail au contact d’autres compagnies qui ont ce rapport particulièrement vivant à l’écrit théâtral et à son rapport privilégié avec le public (avec notamment les Tg STAN en Belgique, le Collectif Crypsum à Bordeaux, le collectif Datcha à Lyon, la boîte à sel à Bordeaux).

Au fil de ses créations, la compagnie Les Chiennes Nationales explore les liens tissés depuis des années entre littérature, théâtre et publics, entre spectateurs de théâtre vivant et comédiens de rue, et tente de travestir ces différentes places, quitte à les rendre de moins en moins tangibles, permettant ainsi aux spectateurs de devenir un convive et un partenaire de jeu.

Créations :
Rouge 2009
La vie devant soi 2011
Apostrophe(s) 2018
Ce que signifie la vie pour moi 2022
Vivre ! Chroniques d’un mouvement 2027